Solennité du jour : 23 mars 2025, Dimanche de l’adoration de la vénérable et vivifiante Croix (4e dimanche avant Pâques) et Mémoire du saint martyr Nicon et de ses compagnons

Dimanche de l’adoration de la vénérable et vivifiante Croix (4e dimanche avant Pâques)

Deux fêtes sont réservées dans l’année liturgique à la vénération de la Croix : le 14 septembre et ce 3e dimanche de Carême. Cette seconde solennité, d’origine constantinopolitaine fut étendue assez tardivement à toutes les Eglises de rite byzantin. Elle avait pour but semble-t-il, de commémorer le transfert d’Apamée (en Syrie) à Constantinople d’une insigne relique de la vraie Croix.

Célébration de la liturgie de st Basile.

23 MARS Mémoire du saint martyr NICON et de ses compagnons.

Saint Nicon, né dans la région de Naples d’une mère chrétienne et d’un père païen, vivait au temps du président Quintianus. Il avait une physionomie très agréable et des yeux extraordinaire beaux. Engagé dans l’armée, il se trouva un jour dans un grand péril. Il s’écria alors : « Jésus Christ, Dieu de ma mère, viens à mon secours ». Puis, s’était signé, il s’élança sur les ennemis, blessant les uns pour le glaive, repoussant les autres par sa lance. Il ne cessa point qu’il n’eût vaincu et mis en fuite tous les ennemis. Au milieu de admiration générale, il revint dans sa maison. Il découvrit à sa mère son dessein et s’embarqua dans la direction de Constantinople. Arrivé à l’île de Chio, il se retira sur une colline et y demeura sept jours dans le jeûne et la prière. Après quoi, un ange lui dit de descendre au rivage avec le bâton qu’il lui donnait. Le Saint obéit. Il trouva là un navire qui le mena en l’espace de deux jours au mont Ganos. Il rencontra fortuitement l’évêque du lieu, habillé en moine, qui, le prenant par la main, le conduisit dans la grotte où il demeurait, l’instruisit de la foi en la Sainte Trinité, le baptisa, lui conféra les Sacrements et, trois ans après, l’ordonna prêtre puis évêque. Le Saint prit la direction de tous les moines rassemblés autour de lui ; il les mena tous à Mélitène, ayant connu par révélation que le mont Ganos allait être envahi et ravagé par les païens, ce qui arriva de fait. De Mélitène, il retourna en Italie. Il put y voir sa mère et lui rendre les derniers devoirs. Après quoi, il partit pour la Sicile et habita avec neuf autres moines le mont Tauroménius. Mais le président, ayant entendu parler de lui, le fit venir avec ses compagnons. Ceux-ci, après avoir été interrogés, furent étendus par terre et expirèrent sous les coups. Quant à Saint Nicon, il fut étendu par quatre hommes, brûlé avec des torches ardentes, attaché à quatre bêtes de somme, traîné par terre, jeté du haut d’un précipice, frappé à la bouche avec des pierres et finalement décapité.

Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby

https://www.youtube.com/watch?v=rXXvOiaoY98

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