Solennité du jour : 21 mai 2023 DIMANCHE DES 318 PÈRES DU PREMIER CONCILE ŒCUMÉNIQUE DE NICÉE (7ème dimanche de Pâques)

SEPTIEME SEMAINE DE PAQUES

DIMANCHE DES 318 PÈRES DU PREMIER CONCILE ŒCUMÉNIQUE DE NICÉE (7ème dimanche de Pâques)

Ce concile fut réuni en 325 à Nicée pour condamner les erreurs d’Arius, prêtre d’Alexandrie, qui soutenait que le Verbe n’est pas consubstantiel au Père.

Jadis, cette commémoraison était fixée au 29 mai (Ménologe de Basile) ; chez les Coptes, au 9 novembre, et chez les Syriens au 21 février. Le 17 juillet, ou le dimanche qui suit, a lieu une seconde commémoraison de ce concile.

Son transfert au dimanche qui suit l’Ascension a eu pour but de nous rappeler que celui qui est monté aux ci eux est le Verbe de Dieu fait homme, homme complet et Verbe consubstantiel au Père. Dans cette fête la liturgie cherche moins à honorer les 318 Pères du concile qu’à remercier Dieu qui, par leur entremise, a affermi la vraie foi. On se rappellera, dans un souci oecuménique, que par la foi de Nicée un grand nombre d’Églises séparées les unes des autres communient dans la doctrine fondamentale et essentielle du christianisme.

TROPAIRE DES SAINTS PÈRES Mode 8.

Infiniment glorifié es-tu. Christ notre Dieu, car tu as établi nos Pères comme des astres sur terre. Par eux, tu nous as tous amenés vers la vraie foi. Très miséricordieux, gloire à toi !

KONDAKION DE L’ASCENSION Mode 6.

Ayant accompli le plan providentiel sur nous, et uni la créature terrestre aux habitants du ciel, tu fus enlevé en gloire. Christ notre Dieu, sans nullement t’éloigner, mais demeurant inséparable et criant à ceux qui t’aiment : « Je suis avec vous et personne ne peut rien contre vous. »

21 MAI Mémoire des saints illustres , grands couronnés de Dieu

et égaux aux Apôtres, les empereurs CONSTANTIN et HÉLÈNE.

Le saint et grand empereur Constantin était fils de Constance Chlore, César des provinces occidentales de l’empire romain. Il naquit vers 280 à Naisse, près des Dardanelles. En 306, à la mort de son père, il fut proclamé César et son successeur sur le trône. En 312, apprenant que Maxence et Maximin s’étaient ligués contre lui, il envahit l’Italie ; c’est là que, s’avançant à la tête de ses troupes, il vit dans le ciel, une après-midi, au-dessous du soleil, une colonne lumineuse en forme de croix, avec cette inscription : « Par ceci tu vaincras. » Il engagea la bataille le 29 octobre, près du Pont Milvius. Maxence fut vaincu et, poursuivi, se noya dans le Tibre. Le lendemain, Constantin entra triomphalement à Rome ; le Sénat le proclama Auguste et empereur d’Occident, tandis que Licinius restait maître de l’Orient. En 313, un édit fut promulgué par les deux empereurs à Milan, laissant pleine liberté à chacun de rendre, comme il le voudrait, son culte à Dieu. Mais Licinius, jaloux, persécuta de nouveau les chrétiens. Constantin, l’ayant défait à deux reprises, le fit périr enfin en 324. Il restait ainsi seul empereur de l’Occident et de l’Orient. Toute persécution contre l’Église cessa, et le Christianisme triompha. C’est alors qu’il jeta les fondements de la ville appelée de son nom « Constantinople » ; elle fut surnommée « la Nouvelle Rome », parce qu’il y transféra le siège impérial de « l’Ancienne Rome ». Désirant connaître exactement la vraie foi, Constantin réunit à Nicée en 325 les évêques de toute la terre, qui confirmèrent la foi orthodoxe et proclamèrent le Fils consubstantiel au Père, anathématisant Arius, ses partisans et leur blasphème. Le concile était présidé par Osius, évêque de Cordoue en Espagne, et par Vitus et Vincentius, prêtres de l’Église de Rome et légats du bienheureux pape Sylvestre. Saint Constantin envoya en 326 sa propre mère Hélène à Jérusalem, à la recherche du bois sacré sur lequel fut crucifié, selon la chair, le Christ notre Dieu. Hélène le découvrit en 327, puis revint à Constantinople et alla mourir à Rome en 329. Constantin tomba malade à Nicomédie ; il demanda et reçut le saint Baptême et mourut le 22 mai 337. Sa dépouille, transportée à Constantinople, fut déposée dans l’église des Saints Apôtres qu’il avait lui-même bâtie.

Sainte Hélène, morte octogénaire en 329, fut ensevelie à Rome, dans une église ronde, dans un sarcophage en porphyre, sur la voie appelée Lavicane. Ce sarcophage est actuellement conservé au Palais du Vatican.

TROPAIRE Mode 8.

Celui qui vit, dans le ciel, l’image de ta Croix et qui, comme Paul, reçut l’appel sans l’intermédiaire d’aucun homme, ton Apôtre parmi les rois. Seigneur, a remis entre tes mains la capitale de l’empire. Garde-la toujours en paix, par les prières de ta Mère, ô toi le seul ami des hommes.

Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby

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