Dimanche du Grand pardon
C’était d’après l’ancienne discipline du jeûne, le dernier jour où il fût encore permis de prendre du laitage. Cette tradition est toujours en vigueur dans les monastères. L’Office du jour rappelle la chute originelle de nos premiers parents et leur expulsion du paradis. L’évangile de la Divine Liturgie nous parle du pardon, du jeûne et de l’aumône véritables ainsi que de trésors dans les cieux. Tout ceci est en rapport avec la thématique de ce premier dimanche de carême : celle de l’expulsion du paradis et de la voie du retour. Le pardon est la porte du paradis ; le jeûne en est le banquet de noces (c’est pourquoi il faut se parfumer la tête, comme lorsque l’on va à une fête) ; l’aumône, qui nous constitue un capital céleste, est notre investissement paradisiaque, nos biens immeubles dans le Royaume : tout ce qui n’est pas donné est perdu.
2 MARS Mémoire du saint hiéromartyr THEODOTE, évêque de Cyrinia en Chypre.
Saint Théodote vécut sous l’empereur Licinius et le gouverneur de Chypre Sabinus. Amené pour la foi du Christ devant le gouverneur, il fut cruellement frappé avec des nerfs de bœuf ; puis on le suspendit, on l’étendit sur un lit de fer chauffé au feu, et comme il en demeurait indemne, on lui enfonça des clous dans les pieds et on le contraignit à courir. Jeté ensuite en prison, il fut délivré quand la persécution cessa ; mails il mourut deux ans après.
Ton martyr, Seigneur, par son combat, a reçu de toi, notre Dieu, la couronne incorruptible. Avec ta force, il a terrassé les tyrans et brisé même l’audace impuissante des démons. Par ses supplications, ô Christ Dieu, sauve nos âmes.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby
