Solennité du jour : 7 février 2024. 3ème semaine préparatoire au Carême. Semaine de la Tyrophagie.

. Après le dimanche du Carnaval l’usage de la viande devenait interdit ; commençait alors la semaine de la Tyrophagie, où le laitage restait autorisé, pour être à son tour interdit le lundi de la première semaine du Carême. Cette tradition est toujours en usage dans les monastères.

7 FEVRIER Mémoire de nos saints pères PARTHENIOS, évêque de Lampsaque,

et LUC, ermite à Stiria en Grèce.

OCTAVE DE L’HYPAPANTE.

Saint Parthemios vécut sous l’empereur Constantin le Grand. Fils d’un diacre de l’Eglise de Mélitopolis, nommé Christodule, il était dépourvu de toute instruction, simple pêcheur, mais, par contre, extrêmement ardent à la pratique de la vertu. Ayant acquis une certaine instruction, il fut ordonné prêtre et périodeute par Philétus, évêque de Mélitopolis, puis sacré évêque de Lampsaque par Ascholios, métropolite de Cyzique. Il convertit sa ville épiscopale à la foi chrétienne et mourut le 7 février d’une année qu’on ne peut exactement déterminer.

            Quant à Saint Luc, il naquit et fut élecé en Grèce. Ses grands parents, Etienne et Euphrosine, étaient originaires de l’île d’Egine ; ne pouvant souffrir plus longtemps les incursions des Arabes, ils émigrèrent et vinrent en Grèce, où naquit Saint Luc vers l’été 896. « Deux moines, revenant de Rome, arrivèrent au bourg où naquit notre Saint et furent reçus par sa mère. A leur vue, le désir de mener leur genre de vie naquit aussitôt dans l’âme de l’enfant et le germe de cette passion sacrée trouva dans son cœur un terrain bien préparé. S’étant donc fait accompagner des prières de sa mère comme d’un bon guide, il se retira sur une montagne des environs, nommé Joannitza, où il y avait un temple des deux saints frères Cosmas et Damien, et y pratiqua les exercices de la vie ascétique. Il reçut le grand schème monastique de la main de deux moines blanchis par l’âge, qui se rendaient à Rome, apparemment chargés d’une mission, et à qui il avait offert charitablement l’hospitalité », en 910. Après avoir passé 7 ans dans ce désert de Joannitza, les incursions de Siméon, roi des Bulgares, en Grèce le contraignirent à se réfugier dans le Péloponèse, jusqu’à la conclusion de la paix entre Byzantins et Bulgares, en 927. Il revint alors à Stiria en Phocide, et y fonda le monastère, qui existe encore, de Saint Luc. Après y avoir passé 7 ans, il sut d’avance l’heure de sa mort et l’annonça à tous. Il mourut en paix le 7 février 953.

TROPAIRE DE LA FÊTE Mode 1

Salut, ô Pleine de grâce, Vierge Mère de Dieu, car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, illuminant ceux qui sont dans les ténèbres. Réjouis-toi, toi aussi, juste vieillard, qui as reçu dans tes bras celui qui libère nos âmes et nous donne la Résurrection.

KONDAKION DE LA FÊTE Mode 1

O toi qui as sanctifié par ta naissance le sein virginal et qui as béni, comme il le fallait, les mains de Siméon, tu nous as maintenant sauvés en nous devançant, Christ Dieu. Garde en paix notre nation. Affermis les chefs que tu as aimés, toi seul ami des hommes.

Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby

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