Solennité du jour : 6 mai 2023 SAMEDI de la semaine du paralytique

QUATRIEME SEMAINE DE PAQUES

DIMANCHE DU PARALYTIQUE (4e dimanche de Pâques)

La guérison du Paralytique de la Piscine de Bézatha eut lieu, semble-t-il, à la fête de la Pentecôte (juin) de l’an 29, à la piscine du quartier de Bézatha, ou Bethesda, à côté de la piscine (ou porte) «probatique». La piscine était un vaste quadrilatère de 120 m. sur 60, divisé en deux bassins par un portique central et entouré de quatre « autres portiques. Des malades de toutes sortes encombraient les portiques, non seulement parce que c’était un lieu de réunion de foules — bonnes occasions pour solliciter la charité publique : dans le pays, invalide est, hélas ! trop souvent synonyme de mendiant —, mais aussi parce qu’ils espéraient — avec plus ou moins de raison — recouvrer leur guérison en se baignant au moment et à l’endroit où les eaux étaient mises en mouvement. Les fouilles ont démontré qu’il n’y avait là aucune source thermale. Le bouillonnement intermittent provenait vraisemblablement d’un écoulement d’eau plus pure, retenu d’ordinaire par une vanne.

La grande leçon du miracle est l’inlassable miséricorde de Jésus. Les misères sont sans nombre. Mais que de gens avaient passé à côté d’un œil distrait et insouciant ! Cela ne les regardait pas. D’autres s’en déchargeaient sur la Providence, qui veut punir, pensaient-ils, ces malheureux de péchés personnels ou ancestraux. D’autres « se retiraient » du monde pour ne pas voir la misère : les pauvres sont tellement gênants. Notre Seigneur, lui, n’est jamais absent là où il y a de la misère.

Jésus, contrairement à nous, a des moyens puissants. Nous autres, fussions-nous millionnaires ou thaumaturges, nous n’enlèverions pas toute misère, nous ne guéririons pas toute maladie. La misère sera toujours là.

Jésus nous demande au moins de compatir. Tous ceux qui souffrent ont droit à nous voir souffrir avec eux. Si le malheur n’en est pas pour cela moindre, les malheureux, eux, semblent soulagés. Ne passons jamais distraits devant la souffrance humaine. Toute souffrance nous regarde.

KONDAKION DU PARALYTIQUE Mode 3

Dans ta divine providence. Seigneur, relève mon âme misérablement enchaînée par toutes sortes de péchés et de dérèglements, comme tu as relevé jadis le paralytique, afin que, sauvé, je te crie : « Christ miséricordieux, gloire à ta puissance. »

6 MAI Mémoire de Saint JOB.

Originaire du pays de Hus, qui est sans doute le Hauran actuel. Job était de la descendance d’Ésaü, de la cinquième génération après Abraham. Le Seigneur lui ayant rendu ce témoignage qu’il était juste, irréprochable et surpassant tous les habitants de la terre, le démon le mit à l’épreuve. Il le dépouilla de tous ses biens et le frappa d’un ulcère horrible et incurable ; le démon s’en retourna confus : le juste s’était montré ferme et d’une constance invincible. Dieu mit fin à ses épreuves et lui rendit le double de tout ce qu’il avait perdu.

TROPAIRE Mode 2.

Célébrant la mémoire du juste Job, nous te supplions. Seigneur, par son intercession, de sauver nos âmes.

Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby

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