Solennité du jour : 25 avril 2023 MARDI de la semaine des myrophores

TROISIEME SEMAINE DE PAQUES: DIMANCHE DES MYROPHORES (3e dimanche de Pâques)

L’Église veut honorer, ce jour, la piété, le dévouement, la fidélité et le courage des Myrophores (porteurs des parfums) qui ont embaumé le corps du Seigneur. Il peut paraître étrange que l’Église consacre un dimanche spécial à honorer la mémoire des saintes femmes. Et pourtant que de leçons nous donnent elles !

Elles furent des premières à suivre Jésus. Certaines étaient de l’aristocratie, telle Jeanne, épouse de Chusa. Elles soutenaient la troupe apostolique de leurs services et de leurs ressources : beau et sublime rôle de la femme chrétienne, à qui il n’est généralement pas demandé d’enseigner. Mais que ferait-on sans elle ?

Elles furent fidèles dans la reconnaissance. De Marie de Magdala, Jésus avait chassé sept démons. Elle s’attacha au Christ.

Elles furent fidèles dans l’amitié. L’échec apparent de Notre Seigneur ne les arrête pas. Elles sont toutes là au pied de la Croix, avec Marie et Jean, tandis que les disciples se tenaient loin. Elles ne craignent pas les sarcasmes de la foule. Elles veulent partager l’ignominie du Sauveur.

Elles furent fortes dans l’amitié. Elles continuent leur service quand même. Elles veulent aller jusqu’au bout de leur service. L’ensevelissement hâtif du vendredi soir ne les satisfait pas. Elles préparent une toilette plus digne et attendent avec impatience la fin du sabbat. Elles n’ont jamais douté dejésus.

Elles furent tendres dans l’amitié. De combien de larmes n’ont-elles pas arrosé ce corps inanimé de leur Sauveur ! Marie de Magdala surtout, pleurant à l’entrée du Sépulcre. Jésus lui apparaît, la première, après sa mère. Elle étreint ses pieds. Elle croit aussitôt à Résurrection. Tout le cœur d’une femme est là, mais un cœur touché et dirigé par la grâce.

Ces saintes femmes sont les modèles de l’apostolat féminin dans l’Église.

TROPAIRE DE JOSEPH D’ARIMATHIE Mode 2.

Le noble Joseph, ayant descendu de la croix ton corps immaculé, l’enveloppa d’un linceul blanc avec des aromates et le coucha avec soin dans un tombeau neuf ; mais tu es ressuscité le troisième jour. Seigneur, au monde grande miséricorde.

TROPAIRE DES SAINTES FEMMES Mode 2

Se tenant près du tombeau, l’ange dit aux pieuses Myrophores : « La myrrhe convient aux morts ! Le Christ, lui, est incorruptible. Chantez plutôt : Le Seigneur est ressuscité, faisant au monde grande miséricorde. »

KONDAKION DES MYROPHORES Mode 2.

Ayant dit aux Myrophores « Réjouissez-vous », tu as fait cesser par ta Résurrection, ô Christ Dieu, les gémissements d’Eve, notre première mère. Mais à tes apôtres tu as donné l’ordre de prêcher : « Le Sauveur est ressuscité du tombeau. »

25 AVRIL Mémoire du Saint Apôtre et Evangéliste MARC.

Saint Marc , surnommé aussi Jean, était le cousin de Barnabé et, semble-t-il, appartenant à la tribu de Lévi. Dans les Actes des Apôtres (12,12), il est dit que les chrétiens se rassemblaient dans la maison de sa mère Marie pour prier. Converti à la foi chrétienne par Saint Pierre, il vint à Antioche avec Saint Paul et Saint Barnabé vers l’an 44 et s’en alla ensuite à Chypre et en Pamphylie, puis revint à Jérusalem. Il était avec Saint Paul lors de sa première captivité, ayant suivi Saint Pierre jusqu’à Rome pour lui servir d’interprète. Pendant la seconde captivité de Saint Paul, Marc était en Asie vers 66/67. A la demande des chrétiens de Rome, il écrivit son Évangile en grec le deuxième après celui de Saint Matthieu. Selon l’historien Eusèbe et l’ancienne tradition, il s’en serait allé ensuite en Égypte où il aurait prêché l’Évangile et fondé l’Église d’Alexandrie. Il fut martyrisé à une date inconnue. Son saint corps fut transféré à Venise par des voyageurs en 828. On lui réserve le symbole du lion, le deuxième des animaux symboliques d’Ézéchiel (1, 10), peut-être pour cette seule raison que son Évangile est le deuxième dans la série des quatre Évangiles.

TROPAIRE Mode 3

Saint Apôtre et Évangéliste Marc, intercède auprès du Dieu miséricordieux afin qu’il accorde à nos âmes le pardon des fautes.

Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby

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