Abercius fut évêque d’Hiérapolis en Phrygie Salutaire sous l’Empereur Marc Antonin (161-180), et mourut vers la fin du Même siècle. Il fit graver de son vivant son épitaphe, dans la forme symbolique des premiers siècles chrétiens : « Citoyen d’une cité distinguée, j’ai fait ce tombeau… Mon nom est Abercius. Je suis le disciple d’un pasteur pur qui paît ses troupeaux de brebis par monts et plaines, qui a des yeux très grands qui voient tout. C’est lui qui m’enseigna les Écritures fidèles, qui m’envoya à Rome contempler la Cité Souveraine et voir la Reine aux vêtements d’or, aux chaussures d’or. Je vis là un peuple qui porte un sceau brillant…, et la foi partout me conduisait. Partout, elle me servit un poisson de source, très grand, pur, qu’a pêché une Vierge pure. Elle le donnait sans cesse à manger aux amis. Elle a un vin délicieux qu’elle donne avec du pain… Que le frère qui comprend prie pour Abercius… » Ce monument se trouve actuellement à Rome, au musée du Latran.
Les sept frères d’Ephèse furent murés vivants dans une grotte, dit-on, par Optimus, proconsul d’Asie, sous l’Empereur Dèce, vers 250. La légende dit qu’ils ressuscitèrent pour quelque temps, trois cents ans après leur martyre. Cette légende a été reprise par le Coran (sourate al- Kahf).
TROPAIRE DE SAINT ABERCIUS Mode 4.
La vérité de tes œuvres, ô Père et Pontife Abercius, t’a rendu pour ton troupeau règle de foi, modèle de douceur, maître de tempérance. Aussi as-tu obtenu, par ton humilité, l’exaltation, par ta pauvreté, la richesse. Prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
TROPAIRE DES SEPT FRÈRES MARTYRS Mode 4.
Tes martyrs. Seigneur, par leur combat, ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne incorruptible. Avec ta force, ils ont terrassé les tyrans et brisé même l’audace impuissante des démons. Par leurs supplications, ô Christ Dieu, sauve nos âmes.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby