18 MARS Mémoire de notre saint père CYRILLE, évêque de Jérusalem.
Saint Cyrille naquit à Jérusalem, ou dans les environs, vers 313-315, et fut instruit dans les connaissances profanes et religieuses. Ordonné prêtre par Saint Maxime, évêque de Jérusalem, il prononça en 348 ses vingt-cinq catéchèses, regardées à juste titre comme le plus ancien et le plus méthodique abrégé de la doctrine chrétienne. Dans la même année, il fut élu pour succéder à Maxime sur le trône de Jérusalem, et reçut canoniquement l’imposition des mains des évêques de sa province. Vers l’an 357/358, grâce aux intrigues de l’arien Acace, métropolite de Césarée de Palestine, il fut exilé à Tarse. Au synode de Séleucie en 359, il regagna son siège, mais après le synode de Constantinople de 360, il fut de nouveau exilé jusqu’en 362. Finalement, soutenu par Saint Mélèce, archevêque d’Antioche, il rentra de nouveau dans sa ville épiscopale à la mort de l’empereur arien Constance. Lorsque Julien l’Apostat « ordonna de reconstruire en hâte, aux frais du trésor public, le temple de Salomon, le Saint, se rappelant le mot du prophète Daniel, confirmé par Notre Seigneur, annonça publiquement que le temps était venu où, suivant la parole du Sauveur, il ne resterait pas de ce temple pierre sur pierre. De fait, il survint durant la nuit un tremblement de terre qui projeta en l’air les pierres des anciennes fondations et les dispersa ainsi que les habitations environnantes ». Saint Cyrille fut exilé, une troisième fois, par l’empereur arien Valens en 367 ; mais il regagna son trône à la mort de cet empereur en 378. Il fut du nombre des saints pères du deuxième concile œcuménique de Constantinople en 381, et mourut en 387.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby