Solennité du jour : 16 avril 2021 VENDREDI DE LA SEMAINE DE L’APÔTRE THOMAS

VENDREDI DE L’APÔTRE S. THOMAS (dimanche après Pâques)

TROPAIRE Mode 7.

Bien que le sépulcre fût scellé, tu es sorti du tombeau, ô Christ Dieu, notre Vie. Les portes étant bien closes, tu t’es présenté aux disciples, toi la Résurrection de tous, renouvelant en nous par leur intermédiaire l’Esprit de droiture, selon ta grande miséricorde.

Thomas n’avait pas eu plus confiance en Pierre que les autres apôtres n’avaient cru les saintes femmes. Mais lorsqu’ils furent convaincus par l’évidence même du fait, Thomas demeura récalcitrant, croyant les autres victimes d’hallucination. Il voulait toucher les blessures du Seigneur, il ne se fiait qu’à lui-même.

Apprenons à avoir pour ceux qui doutent la même indulgence que le Christ. Sept jours durant, il abandonna Thomas à ses dénégations obstinées. Puis, il daigna satisfaire sa curiosité. Et c’est à Thomas, l’incrédule, qu’échappa le premier acte de foi explicite en la divinité du Ressuscité : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Mais, heureux, dit Jésus, ceux qui croient sans avoir vu. Thomas lui-même en était. Comme l’a très bien dit S. Grégoire, ayant vu l’humanité glorieuse de Jésus, il a cru à sa divinité, ce qui est le véritable acte de foi.

La foi était plus facile aux apôtres, qui avaient joui de la présence du Seigneur. Mais nous ne devons pas oublier que le Seigneur nous a promis, à nous aussi, sa présence intérieure, en compagnie du Père et du Saint Esprit, présence qui rend la foi plus facile et plus douce.

16 AVRIL Mémoire des saintes martyres AGAPE, IRÈNE et CHIONE.

Ces saintes martyres étaient toutes soeurs, originaires de Thessalonique, du temps des empereurs Dioclétien et Maximien. Forcées par la persécution de quitter la maison paternelle, elles vinrent se cacher sur une montagne, consacrant leur temps à la prière. Saisies l’année suivante à leur retour de la montagne, elles comparurent devant le président Dulcétius, qui essaya en vain de les faire sacrifier aux idoles. Les Saintes Agape et Chione périrent par le feu. Quant à Sainte Irène, le président Dulcétius ayant remarqué chez elle les Saintes Écritures que les empereurs avaient ordonné de brûler, il les fit brûler et donna l’ordre d’amener la martyre dans un lieu de débauche, où la grâce de Dieu la préserva de toute atteinte. Comme elle refusait toujours de renier le Christ, il la livra au feu (début du IVe siècle).

Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby

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