Dimanche de l’orthodoxie ou des saintes icônes (6e avant Pâques)
Contre l’iconoclasme, dernière hérésie qui ravagea l’Eglise d’Orient, le concile œcuménique de Nicée en 787 proclama la légitimité du culte des saintes images, en ce sens que la vénération dont elles sont l’objet s’adresse à Dieu ou aux saints qu’elles représentent. Mais la querelle iconoclaste reprit. A la mort de l’empereur Théophile, son époux, l’impératrice Théodora prit la régence en 842, décidée à rétablir l’orthodoxie. Le patriarche iconoclaste de Constantinople, Jean VII, démissionna. S. Méthode lui fut donné comme successeur. La querelle des images avait mis l’Empire à feu et à sang pendant plus d’un siècle et avait occasionné deux schismes avec l’Eglise romaine d’une durée totale de 70 ans. Un concile, réuni en 843 institua la fête du rétablissement des icônes, à célébrer chaque année le 1e dimanche de Carême.
9 MARS Mémoire des 40 saints MARTYRS DE SEBASTE.
Originaires de pays différents, mais servant tous dans la même légion, ces saints martyrs souffrirent à Sébaste en Arménie, sous l’empereur Licinius, vers 322-323. Ayant confessé la foi chrétienne, ils furent saisis et soumis à un interrogatoire. Sur leur refus de sacrifier aux idoles, ils furent enchaînés, emprisonnés et condamnés par le chef d’armée à être exposés nus durant une nuit d’hiver au milieu d’un étage glacé, près de la ville. Le matin, ils étaient encore vivants. On leur brisa les jambes, et ils obtinrent ainsi la couronne du martyre. Puis, chargés sur des chariots, ils furent livrés au feu et leurs cendres furent jetées dans le fleuve.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby
