Samuel naquit à Ramathaïm-Sophim de la montagne d’Éphraïm. Il était de la tribu de Lévi. Son père s’appelait Elcana, et sa mère Anne. Or Elcana avait deux femmes : Anne et Phénenna. Phénenna avait des enfants, mais Anne n’en avait point. Elcana montait avec toute sa famille adorer Dieu à Silo où il y avait, comme prêtre du Seigneur, Héli et ses deux fils : Ophni et Phinéas. Le Seigneur avait rendu Anne stérile, et sa rivale l’affligeait pour l’aigrir. Mais elle pria Dieu et Dieu se souvint d’elle, et elle mit au monde un enfant qu’elle appela Samuel. Elle l’offrit à Dieu en chantant le troisième des cantiques de l’Ancien Testament : « Mon cœur a tressailli de joie en Dieu… » L’enfant grandissait en âge et en taille ; il servit Dieu et devint un grand prophète. Mais Héli et ses deux fils, ayant excité la colère de Dieu, furent détruits par le courroux du Seigneur. Samuel jugea Israël tous les jours de sa vie, et il ne recevait jamais de dons. Il oignit Saül et David rois sur Israël, et mourut dans une grande vieillesse, plein de jours, à la fin du règne de Saül, vers l’an 1010 avant Notre Seigneur.
Dans ton enfantement, tu es restée vierge ; dans ta dormition, tu n’as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. Tu as été transférée à la vie, étant Mère de la Vie, et par tes prières tu rachètes nos âmes de la mort.
KONDAKION Mode 2.
Ni le tombeau ni la mort n’ont eu pouvoir sur la Mère de Dieu, infatigable à la supplication, inébranlable espoir dans ses intercessions. Puisqu’elle est la Mère de la Vie, il l’a transférée à la vie, celui qui reposa dans son sein toujours virginal.
Liturgicon, Missel byzantin à l’usage des fidèles, Mgr. Néophytos Edelby